A la demande du Conseil Supérieur du Logement de Wallonie1, le Centre d'Etudes en Habitat Durable a effectué la première étude pour estimer le taux de sinistralité en Wallonie dans le secteur locatif privé et pour comprendre les mécanismes à l’œuvre. Centre urbain où la location résidentielle privée a un poids des plus importants en Wallonie, le territoire étudié de Charleroi a permis un chiffrage des "sinistres" (arriérés de loyers ou dégâts) que devrait supporter un fonds de garanties locatives destiné d'une part, à faciliter l'accès au logement locatif, et d'autre part, à assurer le paiement au bailleur en cas de dommage. L'enquête a été réalisée auprès de quatre cantons sur cinq de justice de Paix à Charleroi. La recherche fournit aussi des informations sur les défaillances de bailleurs auxquels font face les locataires. Le Conseil supérieur du Logement a souhaité disposer d'une objectivation dans le cadre du projet proposé en 2014 par le précédent Gouvernement wallon de créer un fonds de garantie locative. Afin d'aider à la prise de décision, les questions traitées sont : à quelle fréquence les sorties de bail (fins ou ruptures de contrat de location) se passent avec une restitution de la garantie et, à l'inverse, finissent-elle en Justice de Paix et quels montants observe-t-on pour les arriérés et les dégâts ? L’ensemble des résultats de l’étude réalisée par Robin Lebrun et coordonnée par Stéphanie Cassilde sont disponibles dans le rapport à télécharger.